La fin m'intrigue *-*
SiWon me fait trop rire, et le EunHae... trop chou xD

Gomen, mais hier j'étais occupée avec ma vengeance, j'ai pas pu xD


Le lendemain, je décidai de questionner le Chapelier sur cette étrange impression nocturne. Il m’avait dit qu’il me connaissait, et quelque chose en moi m’affirmait la même chose, mais je ne me souvenais pas quand j’étais déjà venu ici.

« Chapelier. »

« Appelle-moi Ryeowook. » déclara-t-il, avalant une gorgée de thé.

« D’accord. Ryeowook. Quand, où s’est-on rencontré la dernière fois ? »

« Ici. »

« Ici ? »

« Ouais, ici, au Pays des Merveilles. »

« Mais… Quand ? Je veux dire, je n’ai aucun souvenir de ma précédente venue. »

Il me regarda, sérieux. Il y avait quelque chose dans ses yeux. Quelque chose qui me faisait croire encore plus que je l’avais déjà rencontré. Bien sûr, si je croyais l’avoir déjà rencontré… Ça ne pouvait pas être un rêve.

« Voyons Kyu. Tu ne te rappelles vraiment pas de moi ? »

« Je… Je ne sais pas. Je sens que je te connais, mais je ne me souviens pas… Je ne sais pas… »

Soudain, la violente migraine refit surface, et je me mis à respirer profondément, essayant de stopper les réminiscences. Se souvenir était douloureux. Je détournai le sujet ne fois le mal parti.

« Chap… Non, Ryeowook. Là d’où je viens, il y a une histoire avec un Chapelier Fou. Est-ce qu’il y a un rapport avec toi ? »

Un sourire mélancolique se dessina sur ses lèvres et il prit le temps de finir sa tasse de thé avant de répondre.

« Le Chapelier Fou », commença-t-il, « Était mon prédécesseur. Il était mon idole, et aussi la seule personne que j’ai aimé réellement de toute ma vie. Son talent en fabrication de chapeaux était connu de tout le Pays des Merveilles. »

« Comment était-il ? »

« Beau. Il était très, très beau. Mais taciturne. Il était beau, mais aussi sombre et mystérieux. Sur son siège, au bout de la table, ses coudes sur les accoudoirs, ses longs doigts sur ses joues, un sourire énigmatique sur les lèvres, son chapeau légendaire couvrant un de ses yeux, l’autre nous fixant, sombre, dangereux et mystérieux, tout le monde connaissait le Chapelier Fou. Même le Roi le craignait. Il était le souverain suprême du Pays des Merveilles. »

Cette description me fit comprendre combien le Chapelier aimait le Chapelier Fou.

« Mais pourquoi le Chapelier ‘Fou’ ? »

« Il haïssait tellement ce monde qu’il en est devenu fou. A la fin, il avait complètement perdu la tête. Il voulait détruire ses propres chapeaux, et était constamment sur les nerfs. Et un jour… »

« Que… Que s’est-il passé ? »

« Il a disparu. Certains ont pensé qu’il était mort, d’autres qu’il était parti pour l’Autre Monde. »

« Et… Tu en penses quoi ? »

« Je crois qu’il est toujours avec moi. Ici. »

Il pointa son cœur avec son pouce, et la discussion prit fin, tandis que je sentais mon admiration grandir pour ces deux Chapeliers.


« Chapelier ! »

L’interpellé se retourna pour voir les jumeaux passer la porte.

« Le Valet est parti. »

« Ouais, le Valet est parti ! »

« Mais il a attrapé quelqu’un. »

« Ouais, il a attrapé le Lièvre ! »

« Le Lièvre ! »

Je fronçai les sourcils comme le Chapelier se leva.

« Le Valet a capturé le Lièvre ? »

« Ouais ! »

« C’est problématique. Il est censé nous couvrir en jetant sa Bible au Valet quand nous avions à fuir. Maintenant qu’il a été capturé… On va devoir trouver un autre moyen pour s’échapper. »

« Ouais ! Un autre moyen ! »

Alors le Lièvre avait été attrapé. Pendant un moment, je me demandai comment le Valet avait fait, parce que d’après ce que j’avais vu, il était assez fort et sa folie le rendait d’autant plus dangereux. Mais bon, le Chapelier ne craignait pas ce Valet pour rien. Il devait être très fort lui aussi.

« Kyuhyun. »

Je me retournai quand la voix paisible du Chapelier appela mon nom. Il me fixait intensément.

« Serait-il possible de te demander ton aide ? »

« Que… Que puis-je faire ? »

« Le Valet et le Roi ne te connaissent pas encore, ils te traiteront en invité si tu vas au manoir – le château est encore en construction. Nous te serons éternellement reconnaissant si tu nous ramenais le Lièvre. »

« Je ne suis pas sûr de p… »

« Et il y a certaines choses dans le manoir que tu avais vu lors de ta première venue. Peut-être que ça pourra t’aider à te souvenir. »

Intéressant. De toute façon, tout ça n’était qu’un rêve, non ? Donc rien ne pouvait m’arriver dans ce monde.

« D’accord. » décidai-je. « Je vous rapporte le Lièvre. »

Le Chapelier sourit et s’inclina légèrement.

« Merci. »

Je commençai à me préparer, mais je n’avais pas grand-chose à emporter. Le manoir n’était pas si loin. J’étais sur le point de sortir de l’arbre quand une main passa dans mes cheveux. Je fis volte-face, curieux, et, brusquement, les lèvres du Chapelier furent contre les miennes. Il m’embrassa tendrement avant de se reculer lentement, plongeant ses yeux dans les miens, un doux sourire accroché au visage.

« Sois prudent, Kyuhyun. »

« O… Oui. »

Troublé, je quittai la cachette. Pendant mon court voyage jusqu’au manoir, je ne pus penser qu’au baiser que Ryeowook m’avait offert en guise d’au revoir.

Ça commence vite comparé à Curse. Le mec il vient d'arriver au Pays des Merveilles, ça fait même pas une journée qu'il est là qu'il se fait emballer par le Chapelier XD

*____* je n'aime >w<

Nyah le EunHae ♥ Ils sont trop chou à renchérir sur ce que viens de dire l'autre à chaque fois !

Il fait beaaaau. Du soleil en Normandiiiiiie. Du coup j'ai traduit deux chapitres aujourd'huiiiiii. Et demain j'ai le compte-rendu de mon conseil de claaaaaasse. J'vais peut-être avoir mon cadeaaaau (BIC 4 Deluxe). Et faut que je précommande Traaaaap.


Je marchai un moment avant d’arriver à la table où j’avais rencontré le Chapelier. Elle était coupée en deux, les tasses étaient toutes brisées et des bouts de papier étaient disséminés çà et là. J’en ramassai un et remarquai que c’était une page de la Bible du Lièvre. Je pris toutes celles que je pus trouver et les enveloppai dans une sorte de grande feuille solide. Je déposai le paquet sous la table (je ne pouvais pas l’emmener, sinon le Roi verrais que je suis ‘ami’ avec le Lièvre) et continuai à avancer.

Un instant après, j’étais de retour au croisement où j’avais rencontré Zhou Mi. Le chemin était recouvert d’empreintes de sabot, et il était évident que celui qui les avait laissées ne se préoccupait pas d’un quelconque poursuivant. Elles se dirigeaient vers le manoir, je n’eu qu’à les suivre. Je ne tardai pas à remarquer le sourire flottant à côté de moi.

« Zhou Mi, je sais que tu es là. »

« Alors monsieur m’a vu ! Je te suis pour que rien je ne puisse manquer. »

Il se dévoila à ma gauche, dans les airs, comme s’il était allongé sur un coussin invisible. Il commença à flotter à l’envers, son grand sourire suivant ses mouvements.

« Alors, on connaît le chemin cette fois ? Je ne te montrerais pas où tu dois aller, malgré ce qu’a dit le Chapelier. »

« Il t’a de venir ? »

« Très inquiet il est pour vous, il m’a dit ‘Suis-le, je t’en prie, ne le laisse pas seul !’. »

« Tu n’avais pas le choix donc. C’est pour le Chapelier que tu es ici, pas pour moi. »

« C’est moi qui ai décidé d’obéir au Chapelier, il n’est pas mon maître. On est amis, donc j’ai dis ‘D’accord !’. »

Je me rembrunis. Choix ou pas, il était quand même là pour le Chapelier et non pour moi. Soudain, il disparut et reparut devant moi, me faisant sursauter.

« Je te prie d’arrêter de bouder et de faire attention. Nous sommes désormais sur le territoire du Roi, sois prudent si tu veux rester libre. Ils ne pourront pas me voir, mais je serais toujours à tes côtés, pas d’inquiétudes ! »

Il devint invisible et je continuai, seul. Quelques minutes plus tard, je pus apercevoir un manoir. Il ressemblait à un petit château, miniature de celui qui était en construction non loin. Il était rouge Bismarck, avec des gardes partout autour. Zhou Mi murmura dans mon oreille :

« Les chevaliers sont des copies du Valet, en plus petit. Ne te fis pas aux apparences, ils sont assez forts. Ils ont tous un numéro, de un à dix, le six étant le plus dangereux. Ils sont excellents en espionnage et très sournois, alors ne donne jamais ta véritable identité. Ils peuvent t’entendre où que tu sois, qu’importe la distance. Choisis soigneusement tes mots une fois dans le manoir, ou le Roi te fera exécuter dans une once de pitié. »

« Rassurant. Très rassurant. » grognai-je, tout en approchant de plus en plus.

Je finis par rester planté près des gardes, ne sachant que faire. En attendant qu’une idée ne germe dans mon esprit, je les observai. Ils étaient tous pareils. La seule différence était leurs vêtements : ils avaient un numéro sur leurs hauts, qui allait de un à dix.

Je décidai finalement de toussoter, espérant attirer leur attention. Ca marcha mieux que prévu : quelques secondes plus tard, j’étais escorté jusqu’à l’intérieur, pas moins de vingt lances pointées vers moi. Ils me laissèrent dans une grande salle vide, et à peine une minute passa avant qu’un grand homme n’entre. Il avait des cheveux noirs, un beau visage et des yeux sombres. Il portait un habit noir et une longue épée.

« C’est donc toi que mes gardes ont attrapé près du manoir. Qui es-tu ? »

Il avait le même accent que Zhou Mi.

« Je m’appelle… Kui Xian. Je suis arrivé il y a peu. J’aimerais rencontrer le Roi. »

« Kui Xian. Bien, facile à prononcer, facile à retenir. Je suis Han Geng, le Valet de Cœur. Mais peut-être me connais-tu déjà. »

Je feignis l’admiration et l’étonnement.

« Évidemment que je vous connais ! Je vous admire, vous êtes si fort ! Je voudrais être comme vous plus tard. »

Il rit et me conduisit autre part.

« J’aime bien ce garçon ! Le Roi t’as vu arriver. Il t’attend. »

« Comment dois-je être en sa présence ? »

« Reste toi-même, mais sans être impoli ou irrespectueux. Le Roi est très… Spécial. »

Spécial ? Je me demandai ce que signifiait ce qualificatif. Le Valet s’arrêta devant une toute petite porte et toqua.

« Votre Majesté ? Le nouveau venu est là. »

« Fais-le entrer. » ordonna une voix à l’intérieur.

Je dus m’accroupir pour rentrer, et une fois l’ouverture passée, je me retrouvai dans une pièce immense, pleine d’instruments de musique, de guitares, de violons, de pianos. Un jeune adolescent – de quinze ans tout au plus – jouait du violon, un mystérieux sourire sur les lèvres.

« Je suis Henry Lau, Roi du Royaume de Cœur et du Pays des Merveilles. C’est un plaisir de te rencontrer. »

OMG MDRRR J'AI RIGOLÉÉÉ XDDD HanGeng et Henry.... :'DDD

Hannie est le valet ! J'avais raison~ * petite danse *

En ce merveilleux jour où j'ai fini à 14h (pas de français, alleluia !), je poste le chapitre 5 ! Les différentes parties du chapitres 6 sont bien avancées : D


C’est… C’était ça le Roi ?!

Cet adolescent tout maigre aux joues rondes était le Roi ?!

Celui-ci sourit, posa son violon et marcha vers moi. C’était un enfant. Juste un enfant. Un petit enfant.

« Je suis plus âgé que j’en ai l’air. Dans ce Pays, le Roi garde l’apparence qu’il avait à son accession au trône. Me croirais-tu si je t’affirmais que j’ai plus de cinquante ans ? »

« Non. » répondis-je rapidement mais honnêtement. « Je ne vous croirais pas. Désolé. »

« Ne t’excuse pas. Tu étais simplement franc. Quel est ton nom ? » me demanda-t-il tout en retournant à son instrument.

« Kui Xian. »

« Kui Xian. J’aime bien ce nom. Bienvenue au Pays des Merveilles, Kui Xian. »

« Merci. »

Il me montra la pièce de son bras.

« Ce manoir est ma résidence temporaire, en attendant la reconstruction de mon château. »

« Reconstruction, Votre Majesté ? »

« En effet. Il a été détruit il y a exactement dix-sept ans par un étrange personnage. »

Il me fixa soudain.

« Grand, cheveux bruns, yeux mystérieux, et un chapeau légendaire sur la tête. Le Chapelier Fou. »

Mes yeux s’écarquillèrent.

« Le Chapelier Fou a détruit le château ?! »

« Oui. Et sais-tu pourquoi ? »

« Je… Je ne sais pas. Parce qu’il était fou ? »

« Car mourir enterré sous le château de Cœur est l’unique moyen pour un natif du Pays des Merveilles d’aller dans l’Autre Monde. Le monde d’où tu viens, Kui Xian. »

« A… Alors il s’est échappé de ce monde ? »

« Personne ne sait ce qu’il lui est arrivé. »

Il s’approcha et me pointa du bout de son archet.

« Toi. Le sais-tu ? Tu lui ressembles. Beaucoup. »

Je fronçai les sourcils et fit un pas en arrière.

« Ah bon ? »

« Et oui. Tu lui ressembles tellement que je me pose certaines questions. Par pur hasard, serais-tu le Chapelier Fou ? »

« Mais non ! Je suis un nouveau venu, un étranger ! »

« Ce qui augmente tes chances d’être le Chapelier. »

« Je ne le suis pas Votre Majesté ! Je le jure ! Je ne sais rien de ce monde ! »

« Alors comment as-tu pu venir au manoir, en sachant que j’étais là, alors que, comme tu l’affirmes, tu ne sais rien de ce monde et ce sans craindre les gardes ou le Valet ? »

« Cet endroit est si grand, il devait bien y avoir un Roi quelque... »

« Pas obligatoirement. »

« Votre Majesté, je ne suis pas le Chapelier Fou ! »

« Tu mens. Je sais que tu l’es. VALET ! »

« Votre Majesté ? » répondit immédiatement le serviteur à travers la porte.

« Qu’on coupe la tête à l’étranger ! Qu’on coupe la tête au Chapelier Fou ! »

« Entendu Votre Majesté. Six, emmenez-le au donjon. Nous l’exécuterons demain. »

Des gardes portant tous le numéro six apparurent soudainement et m’attrapèrent avant de disparaître. Nous reparûmes dans une cellule sombre et humide, où je ne pouvais voir à deux mètres devant moi. Il n’y avait aucune chance d’évasion.

EEEEH ?! Il serait le Chapelier Fou qui aurait oublié ses anciennes aventures au Pays des Merveilles ? o__o

* plussoie MinHyo * QUOI ?!
( Au passage, j'aime beaucoup comment Henry interroge Kyu ).

Et on démarre les 10 parties du chapitre 6, wouh ! It's flashback time !
Vu que les parties sont courtes, j'en recopierais peut-être une autre ce soir :3


Un sourire éblouissant apparut à mon côté, ne me laissant pas le temps de désespérer.

« Je suppose que tu as besoin d’aide. Je suis toujours avec toi, ne t’inquiètes pas. »

Je soupirai de soulagement.

« Zhou Mi… »

« Que puis-je faire pour t’aider à sortir d’ici ? Mais ne parlons pas trop fort, il ne faudrait pas que quelqu’un nous entende. »

« Je ne sais pas, je ne sais pas ! Ce Roi… Il croit réellement que je suis le Chapelier Fou, non ? »

« Il est vrai que tu es son ennemi juré, mais je suis surpris qu’il t’ai reconnu aussi vite. »

« Que… Que veux-tu dire ? »

« Tu ne t’en ai toujours pas rendu compte ? Bien sûr que tu es le Chapelier Fou. »

« Hein ?! Mais… Mais… »

« Je pense qu’il est normal que tu ne t’en souviennes pas, après tout tu restes un nouveau venu ! Cette cellule est immense et beaucoup de secrets elle contient. Suis-moi, nous allons visiter. »

Je suivis le chat flottant qui m’emmena au fond de la pièce. Sa patte appuya sur une des briques rouges, et une partie du mur disparut. Il entra dans le trou et me conduisit dans une grande salle dont les coins étaient remplis de bougies. Au centre, je vis une grosse boîte. Un cercueil. Le sourire du chat avait perdu de son éclat.

« Le sais-tu, nouveau venu ? Ici repose en paix le Chapelier Fou. »

Il voleta jusqu’au cercueil et l’ouvrit lentement. Je m’attendais à trouver un squelette, ou au moins un cadavre en décomposition. Mais le corps était intact. Un homme. Un grand homme aux cheveux bruns, un vieux chapeau couvrant un de ses yeux clos, ses longues mains gantées croisées sur son torse. On pouvait presque voir un sourire sur ses lèvres. Mais le plus étonnant était qu’il me ressemblait en tout points, excepté le fait qu’il devait avoir dix ans de plus que moi.

« C’est… C’est lui… Le Chapelier Fou ? »

« Ici repose en paix le Chapelier Fou, et l’origine de la colère du Roi. »

« Il… Il me ressemble. »

« Le Roi ne te l’a-t-il pas dit ? Je croyais que tu le savais déjà. »

« Mais est-ce vraiment possible ? Que je sois le Chapelier Fou. »

« Au Pays des Merveilles, possible cela peut être. De plus, tu viens de l’Autre Monde. »

Je restai silencieux un moment, avant de tendre le bras pour toucher la peau délicate du Chapelier. Je craignais un peu qu’il se réveille et me regarde, mais il était froid, glacial, immobile. Soudain, je sentis quelque chose se briser en moi, et les larmes commencèrent à couler sur mes joues.

« Ryeowookie… »

Une voix – était-ce la mienne ou la sienne ? – résonna dans la crypte. Je tombai à genoux tandis que les souvenirs envahissaient mon esprit. Souvenirs du Chapelier Fou, souvenirs du Chapelier, souvenirs du Chat, des Jumeaux, du Lièvre, du Lapin, du Valet et du Roi. Les souvenirs coulaient à flots dans ma tête, et je regardai une partie de l’histoire du Pays des Merveilles m’être enfin révélée.

*_____* *très expressif*

Les parties flashback sont triiiistes ;3; Mais bon, j'écoute Trap en boucle, donc ça me remonte le moral ! Surtout que je le reçois la semaine prochaine, wouh ! /o/


Le Chat

Il n’était né de nuls parents. Apparu soudainement lors d’une nuit sans lune, il eut à grandir seul. Il était encore jeune quand un grand homme, tout vêtu de noir, un grand chapeau couvrant un de ses yeux, un sourire énigmatique sur les lèvres, lui tendit sa main.

« Rejoins-moi, pauvre créature. A partir de maintenant, tu seras Zhou Mi. A partir de maintenant, tu seras mon ami. »

Le Chapelier Fou l’avait trouvé et lui avait appris à parler. Il avait été comme un ami, comme un frère, comme un père. Il lui avait tout enseigné, lui avait tout donné, avait tout été pour lui. Jusqu’à ce jour.

« Mi. Je vais abandonner ce monde. Tu prendras soin de Ryeowookie, d’accord ? »

Confusion. Désespoir. Questions. Pas de réponses.

« Mais, Chapelier Fou… »

« Occupe-toi de lui. Et prends soin de toi aussi. »

« Chapelier Fou ! Je vous en prie, ne partez pas ! Sans vous, comment pourrons-nous savoir ? »

« Savoir quoi, Mi ? »

« Quand le Roi décidera de venir ! Si vous n’êtes plus là, comment pourrons-nous le savoir ? »

« Vous allez apprendre à vivre par vous-mêmes, et tu seras là pour les aider à fuir si jamais le Roi vient. »

« Mais… »

« Mi. »

Le chat resta silencieux tandis que l’homme souriait tristement, son œil visible étrangement rempli de folie saine. Comme s’il savait que ce qu’il allait faire blesserait tout le monde profondément. Pas seulement eux, mais aussi lui-même.

« Prends soin de toi, Mi. »

La dernière chose qu’il vit fut le Chapelier s’éloigner, son queue-de-pie flottant, suivant son allure, son élégante canne se balançant à ses côtés, et son chapeau légendaire s’envolant loin de lui, volé par quelques vents sauvages qui ne lui rendraient certainement jamais.

Nyaaa >o<

J'aime j'aime j'aime !!!
En particulier l'oxymore " folie saine " :D Mais pourquoi le Chapelier est-il parti ???

Bon, allez, le flashback des Jumeaux !


Le Premier Jumeau

Solitude. Douloureuse et triste solitude. Il avait été abandonné dès le début. Il ne se souvenait pas d’un jour, d’une heure, d’une minute, d’une seconde sans qu’il ai eut à se battre pour sa vie. Contre les animaux, contre le froid, ou la chaleur. Pour se nourrir. Pour survivre. Il n’avait pas même de nom. Il n’en avait toujours pas quand il vit le Second Jumeau pour la première fois. Le Second Jumeau, un petit peu plus jeune que lui. Tout ce qu’il n’était pas, tout ce qu’il voulait, tout ce dont il avait besoin. Tout ce qu’il aimait.

Ils se rencontrèrent quand le Premier Jumeau trouva une petite famille, cachée hors de la vue du Roi. Ils l’avaient accueilli, ce pauvre enfant qui n’avait que la peau sur les os, et donné nourriture, eau et lit. Le lendemain matin, au réveil, un gamin d’environ son âge était assis sur le matelas et le regardait, bienveillant.

« Salut, je suis Donghae ! » dit-il. « Et toi ? »

Le Premier Jumeau fronça les sourcils.

« Je n’ai pas de nom. »

« Choisis-en un alors. »

« Non. Je n’ai pas besoin d’un nom. »

« Mais comment vais-je t’appeler ? »

« Ne m’appelle pas. Tu n’en auras pas besoin. Je dois partir. »

« Où iras-tu ? »

« Je ne sais pas. »

« Reste avec nous ! »

« Je ne peux pas. Je ne fais pas partie de ta famille. »

« Tu peux l’être, si tu en as envie. »

« Non. Je vais m’en aller. Merci pour votre hospitalité. Remercie tes parents pour moi. »

Il partit sans un regard en arrière. Quelques années passèrent avant qu’il ne revienne. Il avait quinze ans désormais et était mourant, désespérant de trouver quelque chose à manger. Il trouva la petite maison en proie aux flammes, et se rua à l’intérieur pour sauver ses occupants. Il était trop tard pour la mère et le père ; ils étaient déjà morts. Mais le garçon était toujours vivant, bien que sévèrement brûlé. Il décida de vivre pour lui. Avec lui. Pour toujours.



Le Second Jumeau

Il ouvrit les yeux et sentit d’horribles douleurs parcourir tout son corps. Une voix douce appela son nom, et quelque chose de froid était posé sur sa peau.

« Donghae-ah… Donghae-ah… »

Ce visage. Cet enfant. Enfant ? Non, pas enfant. Cet adolescent. Il connaissait cet adolescent, c’était lui que ses parents avaient aidé il y a des années de cela. Il avait changé, mais il pouvait tout de même le reconnaître. Pourquoi était-il là ?

« Tu… Comment… Où… ? »

« Je suis désolé. »

Le Second Jumeau fronça les sourcils. Pourquoi s’excusait-il ?

« Pourquoi… ? »

« Tes… Tes parents. Je suis désolé. Je n’ai rien pu faire. »

Larmes. Douleur.

« Je suis si désolé ! » répéta le Premier Jumeau.

Le Second Jumeau pleura dans les bras de son sauveur durant des heures. La douleur d’être seul, la douleur de son corps brûlé, la douleur de ne plus jamais revoir ses parents. La douleur de perdre sa famille.

Il se calma après avoir versé toutes les larmes de son corps et s’endormit dans l’étreinte du Premier Jumeau.

Le lendemain matin, ils ouvrirent les yeux simultanément. Ils se fixèrent un moment, jusqu’à ce que le Premier Jumeau dépose un baiser sur les lèvres du Second. Ils commencèrent alors à vivre ensemble. C’était difficile, mais c’était mieux que d’être seul. Ils luttèrent pour leur survie deux mois avant qu’un grand homme ne les trouve, et ne leur offre une chance d’avoir une meilleure vie.

Le Chapelier Fou leur avait tout donné. Une nouvelle maison, une nouvelle famille, ainsi qu’un nom pour le Premier Jumeau. Quand le Second Jumeau demanda au Chapelier ce qu’il savait à propos du feu qui avait détruit sa première maison et sa première famille, celui-ci perdit son sourire.

« Le Roi. » a-t-il déclaré. « Il vous a découvert. »

Il ne leur mentirait jamais. Ils savaient tous les deux que c’était la vérité.

Et un jour…

« EunHae. »

Ils se retournèrent, pour voir un sourire teinté de tristesse.

« EunHae, je vais partir. Restez avec vos amis, et occupez-vous de Ryeowookie pour moi, d’accord ? »

« Tu t’en vas ? » demanda le Premier Jumeau.

« Ouais, tu t’en vas ? » renchérit le Second Jumeau.

« Oui, je m’en vais. Dans un monde meilleur. Si j’avais pu, je vous aurais tous pris avec moi, mais ce n’est pas possible. Alors restez avec votre famille et prenez soin de Ryeowook et de vous. Okay ? »

« Okay. »

« Okay. »

A cet instant, ils ne comprenaient pas vraiment ce qu’il se passait. Ils avaient donc accepté sa décision sans rechigner. La dernière chose qu’ils virent fut le Chapelier Fou s’éloigner, son queue-de-pie flottant, suivant son allure, son élégante canne tombant à terre, comme si elle ne lui servirait jamais plus.

EunHaaaae >o<

Woah ! C'est à la fois triste et doux et mignon ...

Raaaah, c'était bien Monty Python Sacré Graal ! Et j'ai enfin le tome 9 de Black Jack Deluxe ! Et le tome 9 de Murena ! *3*


Le Lièvre

Sa famille comptait des meurtriers, des fous, des schizophrènes, des dangers publics, des serials killer parmi ses membres. Ils étaient tous complètement déments, et mieux valait leur obéir si on voulait rester en vie. Une mère narcissique et un père serial killer le mirent au monde et l’élevèrent. Il savait tuer avant de savoir parler.

A cinq ans, ils lui apprirent l’existence de Dieu. L’idée que quelqu’un pouvait épier tous ses faits et gestes lui fit perdre la tête, et afin de s’attirer Ses auspices, il commença à essayer de convertir les personnes qu’il rencontrait… En usant de sa force si besoin. Sa Bible était devenue son arme, qui lui servit à tuer nombre de païens.

Le Chapelier Fou le trouva à l’âge de dix ans, alors qu’il venait d’exterminer tout une village qui refusait de croire à son Dieu. Le grand homme déclara qu’il ne croyait pas en Lui non plus, mais aussi qu’il ne craignait pas le Lièvre.

« Si tu crois en moi, je pourrais t’aider plus que Dieu. » lui dit-il.

Malgré son scepticisme, il le suivit.

« Okay. Mais si je me rends compte que c’est Dieu qui m’aide le plus, je te tue. »

« Marché conclu. »

Le Chapelier Fou lui offrit un nouveau nom, une nouvelle famille, une nouvelle raison de vivre. Il lui enseigna comment se faire des amis, comment être gentil et comment s’occuper autrement qu’en tuant. Il lui enseigna la valeur de la vie. Jusqu’à ce jour.

« Siwon-ah. Je pars. Protège Ryeowookie, d’accord ? Et tout tes amis. Protège-les, prie pour eux. Prie ton Seigneur pour qu’il ne vous trouve jamais. Pour qu’il ne trouve jamais Ryeowookie. »

« Mon Seigneur, vous êtes le seul que je devrais prier. Vous m’avez plus que Dieu ne l’aurait fait. »

« Mais je vais partir. Maintenant, Dieu t’aidera plus que jamais. Prie. Toujours. Et protège tes amis avec ce que t’ont appris tes parents. »

« Mais, mon Seigneur… »

« Je dois partir. Que Dieu soit avec toi. »

La dernière chose qu’il vit fut le Chapelier s’éloigner, abandonnant son queue-de-pie au sol, comme s’il n’allait plus jamais revenir.



Le Lapin Blanc

Il était né dans une famille très stricte, une famille d’hommes-lapins noirs. Il était le seul à être blanc, et à ne jamais être à l’heure. Tous ses semblables étaient sombres, lunatiques ; lui préférait être mignon et amical. Cela ne prit pas longtemps pour qu’il soit mis à l’écart.

Quand il remarqua que personne ne voulait de lui, il commença à être de plus en plus ponctuel, jusqu’à arriver cinq heures en avance, juste pour être sûr. Mais il restait différent, et il ne fut toujours pas accepté. Il voulut se teindre les oreilles à l’encre noire, mais il aimait ses oreilles blanches et n’eut pas le courage de le faire. Finalement, il n’essaya même plus d’être à l’heure, et il resta simplement à la maison quand tous les autres se rendaient autre part.

Un jour, sa famille partit, et deux semaines plus tard, elle n’était toujours pas de retour. Ils l’avaient laissé ici, l’avaient complètement oublié. Le pauvre Lapin débuta sa survie, seul, et deux ans passèrent – il avait maintenant huit ans – avant qu’il ne rencontre le Chapelier Fou. Il était à la recherche de nourriture, luttant pour trouver quelque chose de comestible, quand une main chaleureuse lui tendit quelques légumes.

Le Chapelier Fou l’avait adopter, élever, lui avait appris des tas de choses, des astuces pour ne plus être en retard. Il lui avait lu des histoires, à lui et aux autres, quand il était temps de se coucher. Il lui avait enseigné les arts martiaux, pour qu’il puisse se défendre. Il lui avait tout donné. Le vivre et le couvert. Des amis. Une famille. Il avait été comme un père. Jusqu’à ce jour.

« Mon petit Min, je dois partir un moment. »

« Partir, monsieur ? »

« Oui, partir. Je vais partir et je compte sur toi pour que personne ne soit en retard aux tea party. »

« Faîtes-moi confiance, monsieur. Mais pourquoi partir ? »

« Je le dois. Tu seras un bon garçon pendant mon absence, n’est-ce pas ? »

« Évidemment, monsieur. »

« Bien. »

« Mais, monsieur, vous m’abandonnez ? Vous nous abandonnez ? »

« Bien sûr que non. »

« Merci, monsieur, je suis rassuré. »

« Oh, une dernière chose. »

« Oui ? »

« Prends soin de Ryeowookie pour moi. »

« Oui, monsieur. »

A cet instant, il ne pouvait voir ses yeux, cachés dans l’ombre de ses cheveux. Mais s’il avait pu, il les aurait vu remplis d’une étrange folie saine, mais aussi de tristesse et de chagrin. La dernière chose qu’il vit fut le Chapelier Fou s’éloigner, quelque chose de brillant roulant sur sa joue. Il partit, laissant s’échapper une unique larme, qui vint frôler la pommette du Lapin dans un dernier au revoir.

Je lis la première ligne...Ouhlà ça commence bien !
Euh la Bible c'est pas censé tuer des gens, hein Siwon....
Oh la partie de Sungmin c'est trop mignon T_T

;____;

J'ai fait du zèle aujourd'hui ! Deux chapitres de traduits ! C'était pour passer le temps en physique et en histoire x3


Le Valet

Il était né dans une famille aisée, loin des problèmes des amis du Chapelier, loin de la solitude. Sa famille était riche, unie, puissante et avait le soutien du Roi. Il apprit à lire, à écrire, à compter, à monter à cheval, à se battre à l’épée et à plaire au Roi, jusqu’à l’âge de quinze ans. Cette année, le Prince était né, et le Valet avait été assigné à son service et à sa protection. Le Prince était une personne très spéciale. Habitué à être obéit à tout moment, il commença à terroriser le pays avant même d’accéder au trône. Quand il devint Roi, il avait treize ans, et il avait ordonné au Valet de tuer l’ancien souverain.

« Qu’on lui coupe la tête. » murmura-t-il à Han Geng, et le serviteur n’eut d’autre choix que d’exécuter l’ordre de son maître.

Juste avant qu’il ne le décapite, le Roi prononça ses dernières paroles :

« C’est dommage que le Chapelier Fou m’ait fait réaliser le fardeau du pouvoir trop tard. Je ne pourrais jamais enseigner à Henry tout ce savoir qu’il m’a offert. Être le Roi ne donne pas que des droits, mais aussi des devoirs. C’est mon seul regret, que ne plus pouvoir être là pour lui enseigner cela. Un jour viendra où tu devras faire un choix, Valet. Tuer le maître, ou l’aider. »

« Je l’aiderais, évidemment. » grogna-t-il avant d’abattre son épée sur la nuque de l’ancien Roi, qui s’éteignit le sourire aux lèvres.

Après cet événement, le Valet passa la majorité de son temps à chasser le Chapelier Fou et ses amis. Le Roi les voulait à son service, ou morts. Il s’acharna surtout sur la Chapelier Fou, sachant que si ce dernier travaillait pour son maître, les autres accepteraient de faire de même. Il n’arriva à attraper – pour deux secondes – que le Second Jumeau, qu’il dû laisser partir quand un jeune homme enragé lui sauta dessus, sans peur aucune, et le bourra de coups de poing. Il aurait bien été capable de le repousser, s’il n’avait pas reçu un énorme livre dans la tête. Surpris mais aussi un peu sonné, il n’eut que le temps de voir un Lièvre fou furieux lui lancer des Bibles, un Lapin Blanc mécontent commencer à lui faire des prises de divers arts martiaux, et un Chat effrayant le fixer étrangement, un énorme sourire sur les lèvres. Il avait fui sous le sourire rayonnant du futur Chapelier, et le regard satisfait du Chapelier Fou.

Quand ce dernier disparut en détruisant le château entier, le Valet prit la décision de capturer tout ses amis, quelqu’en soit le prix. Pour son Roi. Pour son maître.



Le Roi

« Tu es une personne spéciale, mon jeune Henry. Tu es né pour être le Roi. Tu es né pour commander. Les autres gens sont ici pour te servir. Ils sont tous ici pour te servir. »

Ces mots avaient bercé les dix premières années du Roi. Dits par son père, l’ancien Roi, ils avaient bercé sa vie, jusqu’à ce jour où ce dernier avait rencontré le Chapelier Fou. Le Roi actuel, qui n’était alors que le Prince, avait tout entendu.

« Vous ne pouvez pas continuer à lui dire ça, mon Seigneur. » avait déclaré la voix douce du Chapelier.

« Et pourquoi pas, petit insolent ? »

« Car le pouvoir donne plus de devoirs que de droits, vous devriez le savoir, mon Seigneur. »

« Parle-moi de cette étrange théorie qui est la tienne. »

« Vous pouvez vous faire obéir des habitants du Royaume, c’est vrai. Mais en échange, vous devrez être un bon Roi, les traiter correctement, et partager vos richesses avec eux. S’ils ne vous aiment pas, ils ne voudront pas vous obéir, et ils seront mécontents, en colère. Il existe des souverains qui n’en ont que faire, mais je sais que mon Seigneur n’est pas comme eux. Mon Seigneur peut être un bon Roi. »

« Vous ne me connaissez pas assez pour affirmer de telles choses, Chapelier. Vous ne… »

« Je connais suffisamment mon Seigneur pour savoir qu’il était celui qui m’a offert toutes ces provisions pour mes amis. »

Le Roi ne pu répondre à cet argument, et il arrêta de dire au Prince qu’il était spécial et qu’il était né pour régner sur tout le pays. Le jeune Henry pensa que c’était parce que son père l’aimait moins qu’avant. Et c’est à partir de cet instant qu’il commença à haïr le Chapelier Fou.

« A cause de toi, mon père me déteste. Tu vas payer pour ça. »

Eh beh, Henry commence bien sa vie ! Sale gosse !

J'ai fini à 13h et j'veux profiter de mon après-midi, alors le flashback du Chapelier Fou sera pour plus tard :3


Le Chapelier

Il était né seul. Son père avait disparu et sa mère mourut en lui donnant naissance. Il était seul sous une forte pluie, une nuit, et personne n’était là pour l’entendre pleurer dans le froid. Personne ? Non. Un enfant de six ans avait assisté à la scène, et à la tentative désespérée du nourrisson pour survivre. Après un moment, il décida de l’aider, et s’approcha.

Personne ne sait comment le garçon avait nourri le bébé. La seule chose dont on se souvient, c’est que le bambin avait été nommé Ryeowook, et que son sauveur avait décidé de le protéger, toujours.

Cela arriva durant une nuit orageuse, cinq ans après leur rencontre. Le plus âgé des garçons était en pleine construction d’un abri, quand il se rendit compte que le petit n’était plus là. Mort d’inquiétude, il chercha et chercha, jusqu’à ce qu’il entende un cri. Il courut comme un fou à travers la forêt et découvrit finalement un homme essayant de kidnapper Ryeowook. Cette nuit, un sourire dément apparut sur ses lèvres pour la première fois. Ses yeux s’assombrirent, et il se rua vers le kidnappeur, riant follement, dévoilant toutes ses dents dans un rictus terrifiant. Il bondit sur l’homme, tel une bête enragée.

Dix minutes plus tard, tout était fini. Le sol, les arbres, étaient couverts de sang, qui fut bientôt emporté par la pluie qui avait enfin commencé à tomber. Le garçon était debout, silencieux, immobile. Ryeowook le regardait, apeuré, avant de se souvenir de tout ce qu’il avait pour lui. Alors il tituba vers lui et l’étreignit, ne s’occupant pas de ses habits tâchés de boue et de sang.

« Merci de m’avoir sauvé. »

Les larmes coulèrent sur les joues du sauveteur. Sa voix résonna, faible mais déterminée.

« Je serais toujours avec toi. Je te protégerais toujours. Même si ça me coûte ma vie ou celle d’autres gens. Toujours. »

Les années passèrent. L’aîné était devenu le Chapelier Fou, avait raisonné le Roi, avait vu le Valet tuer ce dernier. Personne hormis lui et Ryeowook ne connaissait la raison de son surnom. Et ils choisirent tout deux de ne rien révéler.

« Ryeowookie. »

Le jeune homme se retourna pour voir le Chapelier Fou le fixer de sa chaise au bout de la table, un sourire énigmatique sur les lèvres.

« Oui ? »

« Merci de te soucier autant de moi. »

« Mais… Tu as fais bien plus pour moi que je n’en ai fais pour toi. Bien sûr que je me soucie de toi. »

Le Chapelier sourit, se leva et marcha lentement vers son protégé. Il l’enlaça avant d’approcher ses lèvres de celles de Ryeowook. Mais il se recula avant d’avoir pu les toucher, fronçant les sourcils.

« Le Roi. On doit y aller ! Vite ! »

Ils coururent à travers les bois, vers l’arbre cachette. Ils y restèrent, sans faire le moindre bruit pour ne pas se faire repérer par le Roi. Jusqu’à ce que le Chapelier Fou entende un faible son et sortit afin d’en connaître l’origine. Quand il revint, il tenait un petit chaton rouge dans ses bras.

« Il miaulait, tout seul. Je vais le prendre avec moi. Il s’appelle Zhou Mi. »

Et c’est ainsi qu’il commença à créer sa famille.

Jusqu’à ce jour.

« Ryeowookie. Ryeowookie, je ne peux plus rester dans ce monde. »

Ryeowook s’approcha et l’enlaça tendrement.

« Qu’est-ce que tu dis… ? »

« Je dis que je ne peux plus rester dans ce monde. Il me rend fou ! Regarde-les. Ils ont presque tous vécu seuls parce qu’ils étaient différents ou nés dans une famille de fous. Le seul qui avait une famille normale l’a perdu à cause du Roi ! Regarde-les, toujours à fuir ! On devrait pouvoir boire le thé sans avoir à s’enfuir à chaque putain de fois ! »

C’était la première fois que Ryeowook entendait le Chapelier jurer, et il fronça les sourcils.

« Donc… Qu’est-ce tu veux faire ? »

« Partir. Abandonner ce monde et vivre en paix loin de ce Roi stupide. »

« Je… Je pourrais venir avec toi ? »

Le Chapelier Fou sourit tristement. Ce fut alors que Ryeowook remarqua qu’il n’avait plus son chapeau, sa canne et sa veste. Il recula, plongeant dans la peur et le chagrin.

« Ne… Ne me dis pas que tu… Tue… »

Le Chapelier baissa la tête.

« Je suis désolé Ryeowookie. Je suis tellement désolé. »

« Non ! Tu m’as dis… Tu m’as dis que tu serais toujours avec moi ! »

« Je suis désolé. »

« NON ! TAIS-TOI ! TU M’AVAIS PROMIS ! »

Les larmes commencèrent à couler.

« Tu m’avais promis que tu serais toujours avec moi… »

Il partit, hurlant de douleur et de désespoir. Et il ne revit plus jamais le Chapelier Fou.

J'aime bien le "dévoilant toutes ses dents". Ça fait bouche de crocodile x)